L’or reprend des couleurs, en dépit des tensions persistantes
Le métal jaune repart à l’assaut des 1 350 dollars l’once, en dépit d’un calme relatif en Crimée que les observateurs s’accordent à qualifier de « situation temporaire », et d’une demande chinoise (or physique) qui stagne au point d’inquiéter les experts. Une chose est sûre ; le discours de Vladimir Poutine, délivré mardi, aura réussi à calmer les rares inquiétudes qui persistaient encore au sein des marchés d’investissement. Les opérateurs n’avaient, de toute manière, jamais réellement montré d’angoisses concrètes (chiffrées) au sujet de la crise russo-ukrainienne. Bien que les propos du président russe soient loin d’être optimistes ou encourageants, ils auront toutefois écarté (pour l’instant) la menace imminente d’un « conflit armé ouvert entre Moscou et Kiev ». Côté demande mondiale d’or physique, le champion 2013 –fraîchement couronné– semble avoir du mal à assumer son titre glorieux, puisque les experts de Saxo banque notent déjà que « les achats physiques d’or sur le marché asiatique, et notamment en Chine, ont considérablement ralenti à cause notamment de la forte hausse des prix au cours du mois de février ». De leur côté, les analystes de Commerzbank expliquent la récente stagnation du marché aurifère (début de semaine) aux « statistiques macro-économiques décevantes qui affluent toujours des Etats-Unis ». Pourtant, et en dépit de cette conjoncture globalement peu favorable, le métal jaune a terminé la semaine sur une hausse considérable, frôlant à nouveau le palier technique et psychologique des 1 350 dollars l’once.
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