Après l’or olympique, c’est au tour de l’or Nobel
Les jeux olympiques 2014 auront marqué les esprits, par bien des aspects, et notamment, par un nouveau record général ; la production de 1 300 médailles qui prennent, du coup, en considération l’intégration de nouvelles compétitions. Pourtant, on avait eu la surprise d’apprendre, récemment, que les médailles en or contenaient en réalité peu d’or, ce qui remet automatiquement en question l’authenticité d’autres récompenses similaires, et plus particulièrement les prix Nobel. Là encore, c’est la surprise ; l’or des prix Nobel est certes plus conséquent, mais demeure tout aussi relatif que celui des médailles olympiques. Les lauréats d’un Nobel remportent en réalité « une médaille en or vert à 18 carats (75% d’or, 20% d’argent, 5% de cuivre) recouverte d’une couche d’or à 24 carats », d’après des sources officielles. Rappelons tout de même que ça n’avait pas toujours été le cas ; avant la fin des années 60, les lauréats étaient décorés d’une médaille en or à 23 carats, et recevaient également une « coquette somme en numéraire ». Les temps ont changé, en raison essentiellement de la flambée décennale qu’avait connue le marché aurifère. Donc, où trouver une récompense aurifère authentique ? Il semblerait, d’après les experts, que seul le Congrès Américain demeure encore fidèle à la tradition aurifère et décerne une médaille de 3 pouces (7,62 cm) de diamètre et de 15 onces (poids), soit 425 grammes.
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