Les marchés américains résistent à la crise
En tout cas, la crise peine à briser l’euphorie planant, depuis le début de l’année, sur Wall Street. Et ce ne sont pourtant pas les facteurs de baisse qui manquent ; entre le repli marqué du billet vert, la série noire de résultats décevants provenant de différents secteurs économiques US, et la crise géopolitique sur le point de faire éclater une guerre régionale entre Ukraine et Russie…difficile de maintenir le cap. Wall Street a toutefois réussi à tenir le coup, affichant un vendredi presqu’entièrement haussier. Presque ; la fin de la dernière séance de la semaine dernière a été gâchée, à une heure seulement de la clôture, par les nouvelles alarmantes indiquant « que le torchon brûlait entre Barack Obama et Vladimir Poutine au sujet du dossier ukrainien ». Côté compétition dollar/euro, c’est l’euro qui devrait l’emporter, cette semaine, dans la mesure où le billet vert vient de marquer un repli sous les 1,3820/E. Une évolution qui devrait être de bon augure « pour le commerce extérieur US, et la hausse de l’Euro », étant « un signe d’appétit pour le risque ». Du coup, les économistes prévoient unanimement une vague de baisse, pour les marchés américains (sur le court à moyen terme), avec un éventuelle sérieuse détérioration de la situation « si les indicateurs d’activité macroéconomiques aux Etats-Unis venaient à décevoir ». C’est donc avec une attention très particulière qu’on guettera la publication du rapport sur l’emploi américain (février), prévue pour la fin de cette semaine, au lendemain du début de la traditionnelle réunion du conseil des gouverneurs de la banque centrale européenne (jeudi).
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