Les indicateurs US stagnent ; les investisseurs résistent
Ce n’est pas exactement une période rose pour l’économie américaine, en ce moment. Après l’emploi et le commerce, c’est au tour de l’immobilier de pointer son nez baissier et stagnant, en ce début de semaine peu mouvementé. A l’heure où le consensus plaçait le volume des ventes de logements anciens américains à un niveau approximatif (et haussier) de 4,7 millions d’unités (en rythme annualisé), lesdites ventes ont encaissé une forte chute de l’ordre de 5,1%, les plaçant à 4,62 millions, durant le mois de janvier (chiffres officiels fournis par l’Association nationale des agents immobiliers). Lawrence Yun, chef économiste à la NAR, prévoit toutefois de voir ce secteur reprendre de belles couleurs, d’ici la fin du deuxième trimestre 2014, rappelant que « on ne peut ignorer les effets de conditions du crédit plus restrictives, d’un stock limité, ainsi que de prix et de taux hypothécaires élevés », et soulignant que « les conditions hivernales particulièrement rigoureuses que connaissent de grandes parties du pays pénalisent de nombreuses activités économiques, et l’immobilier ne fait pas exception ». Pourtant, les marchés financiers ne semblent pas avoir réellement souffert de cette stagnation généralisée des indicateurs économiques US, enregistrée tout au long des deux dernières semaines. Les investisseurs maintiennent en effet un moral d’acier, ainsi qu’un solide appétit, notamment pour la valeur refuge de l’or.
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