Reprise US/stagnation de l’or : La dualité arrangée
Et c’est une dualité qui coïncide actuellement avec une nouvelle salve de bonnes nouvelles économiques publiées par le Département de Commerce US, dont notamment le rapport relatif à l’évolution des dépenses des ménages américains qui auraient « augmenté davantage que prévu au mois de décembre 2013, bien que leurs revenus aient, contre toute attente, marqué le pas ». Cette belle performance vient rejoindre une série d’autres résultats similaires, annoncés tout au long de la semaine dernière, offrant ainsi un soutien indirect –et pourtant peu discret- à la récente décision de la réserve fédérale américaine d’opérer une nouvelle vague de réduction de son programme QE3, ramenant le montant des liquidités qu’elle injectait mensuellement dans l’économie nationale à 65 milliards de dollars, et entravant automatiquement le début de flambée du métal jaune (initié mardi dernier). Pour Bruno Bertez, patron d’un groupe de presse spécialisé dans l’économie et la finance et fondateur du quotidien La Tribune, les acquisitions de métal jaune par les épargnants « détourne une partie de l’épargne nationale du financement de la dette en faisant monter le cours du métal jaune vis-à-vis de la devise nationale », contrariant ainsi les intérêts des états concernés. Faisant lui-même partie des nombreux économistes et experts à s’opposer au système de la dette publique, Bertez estime que l’acquisition d’or est bien plus qu’un simple acte d’épargne, mais « un acte politique qui vise à réinstaurer la discipline dans la gestion des affaires mondiales, l’honnêteté dans l’administration de la monnaie, la démocratie en chassant la démagogie ».
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