2014 : L’année aurifère de la Chine
L’Inde demeure, à ce jour, le premier consommateur d’or du globe, et ce, en dépit d’une nouvelle politique fiscale particulièrement austère qui aura tout de même réussi à faire dégringoler les importations en métal jaune du pays de l’ordre de « 74 tonnes au troisième trimestre contre 244 tonnes un an plus tôt ». Toutefois, l’Inde est loin d’avoir le monopole absolu de cette course, surtout avec un compétiteur aussi féroce et avide que la Chine. Avec une consommation poussée à son paroxysme, en 2013, et une détermination non cachée de faire de l’or son cheval de Troie pour conquérir les marchés internationaux et imposer sa présence, la Chine est bien partie pour faire de la nouvelle année qui s’annonce le théâtre de sa suprématie sur le marché aurifère. Et l’importation/consommation est loin d’être la seule arme dans l’arsenal aurifère chinois. Le pays est en effet mondialement célèbre pour sa politique de non-communication lorsqu’il s’agit de fournir une quelconque donnée chiffrée authentique sur ses stocks de métal jaune ou encore sa production minière d’or. Le Conseil Mondial de l’Or reste lui-même perplexe ; sur la base des informations fournies par le gouvernement chinois, le stock d’or du pays atteint, au mois de novembre, les 1054,1 tonnes, mettant la Chine en 6ème position mondiale, suivie par la Suisse (1040,1t). Toutefois, les économistes sont formels ; si l’on croit « les mouvements du marché de l’or à Hong-Kong et la production des mines chinoises », la Chine détient un stock impressionnant dont le volume dépasse les 3390 tonnes. Les chinois seraient en 2ème position des producteurs mondiaux d’or, devancés par les américains (8133,5t), et devançant les allemands (3390,6t).
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