Pourquoi investir dans l’or en 2014 ?
Dans le cadre d’une note analyste publiée au mois de novembre, Michael Widmer de la Bank of America Merrill Lynch posait une question assez légitime : « L’or était un actif que beaucoup souhaitaient détenir, mais après la forte correction de 2013, nombreux se demandent quelle logique il y a à ajouter ce métal à un portefeuille ? ». Avec la forte correction du marché aurifère, enregistrée en 2013, il y a en effet lieu de s’interroger sur la pertinence de s’approprier encore quelques réserves personnelles de métal jaune. De la surprenante reprise de l’économie américaine, en passant par l’austérité croissante de la politique fiscale indienne, et en arrivant à l’amélioration de la situation économique en Europe, force est de constater que la conjoncture mondiale ne prête pas réellement aux valeurs refuges, mais plutôt à la prise de risque. Pourtant, les experts sont unanimement confiants, concernant l’évolution du marché aurifère en 2014, avec des perspectives à moyen et long termes majoritairement optimistes. Selon la Bank of America Merrill Lynch, l’or pourra compter sur le boost de deux principaux éléments : « la demande des pays émergents -qui pourrait être amenée à repartir si la situation économique de ces pays s’améliore-, et la réduction des investissements des groupes aurifères, découragés par un prix du métal jaune inférieur au coût marginal de production ». Dans tous les cas, les économistes sont généralement fortement favorables à la détention d’une réserve plus ou moins importante de métal jaune, que ce soit en vue de l’utiliser en tant que valeur refuge (le garder) ou en tant que source infaillible de liquidités (le vendre).
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