Le mystère autour des réserves aurifères chinoises
Avec un cours tournant actuellement autour des 1 200 dollars pour l’once d’or, il est plus que jamais le moment de faire le plein d’acquisitions en métal jaune. Et si les investisseurs privés hésitent à procéder à ce type de placement, dans un contexte économique mondial au beau fixe, les « plus gros poissons » (banques centrales, états…), eux, en profitent autant que possible. En tête de liste de ces heureux acquéreurs, se trouve la Chine qui continue tout de même à maintenir un brouillard de mystère autour du montant et de la quantité véritables de ses réserves en or. Notons tout d’abord que le gouvernement chinois n’est pas simplement importateur/acheteur d’or, le pays est également un producteur dont l’importance mondiale s’accroit d’année en année. Selon une récente interview donnée par Du Haiqing, vice-directeur général de China Gold Group Corp, l’un des principaux producteurs nationaux, la production des mines chinoises « monte en puissance et devrait atteindre 430 tonnes cette année, contre seulement 403 tonnes l’an dernier ». Une chose est sûre ; ce type de déclaration chiffrée est une denrée excessivement rare de la part des producteurs et/ou investisseurs chinois, qu’ils soient privés (entreprises) ou publics (gouvernement). La Chine refuse constamment de fournir un rapport chiffré et clair concernant ses réserves, leur montant, leur valeur, ou même leur quantité approximative. Cette attitude particulièrement protectrice aura tout de même poussé les économistes et observateurs à utiliser le seul moyen en leur possession ; garder les yeux braqués sur « les transactions sur le marché de Hong-Kong, porte d’entrée de l’or mondial en Chine ».
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