Des économies européennes divergentes
Les principaux marchés de la zone euro ont débuté cette nouvelle semaine boursière sur une série clairement haussière, profitant du calme tendu qui précède la tempête FED, prévue pour la fin de la semaine. Milan et Madrid ont accumulé quelque 0,9%, plaçant Paris et Bruxelles en deuxième marche de ce podium haussier avec +0,6%, suivis de Francfort et Lisbonne (+0,5%), puis, respectivement, Londres (+0,3%), Amsterdam (+0,2%) et Zurich (+0,1%). Ce rebond généralisé est également motivé par des indicateurs PMI et des perspectives globalement positives, émanant de Markit. D’après sa plus récente estimation flash, « l’indice PMI composite Markit de l’activité globale dans l’Eurozone se redresse de 51,7 en novembre à 52,1 en décembre ». L’indice frôle ainsi des doigts son plus haut des 27 derniers mois (sa dernière performance similaire datant du mois de septembre). Des indicateurs haussiers qui ne suffisent toutefois pas, selon les observateurs, à justifier une politique monétaire moins accommodante de la part de la banque centrale européenne. Il faut en effet garder à l’esprit que la performance économique française marque actuellement son plus fort repli, depuis le mois de mai, au moment même où les indicateurs économiques allemands se maintiennent fermement au meilleur de leur forme, depuis le premier semestre 2011. Selon Chris Williamson, économiste en chef à Markit, « la faiblesse de la reprise nous conforte dans l’idée que les politiques monétaires devraient rester ultra-accommodantes au cours des mois à venir ».
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