Accord de Genève : Un tournant historique pour le nucléaire
Au terme de cinq journées de négociations internationales qui semblaient mener droit vers une énième impasse, un accord inattendu a finalement été convenu, créant ainsi un tournant historique, en la matière. La semaine dernière, le ministère des affaires étrangères iranien, Mohammed Javad Zarif, s’était réuni, à Genève, avec ses homologues des « 5 + 1 » (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne), afin de tenter d’établir un compromis concernant la problématique nucléaire iranienne. Et c’est finalement dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 novembre qu’un accord a été atteint, marquant une date historique que la communauté internationale espère voir établir les bases d’une nouvelle ère de confiance entre Téhéran et les puissances mondiales majeures. D’après le porte-parole de la Maison Blanche, le fameux accord stipule que l’Iran « arrête d’enrichir l’uranium au-dessus de 5 %, d’installer de nouvelles centrifugeuses, et neutralise ses stocks d’uranium enrichi à 20 % ». En contrepartie, les puissances mondiales signataires (membres permanents du Conseil de sécurité + l’Allemagne) « n’imposeront pas, au cours des six prochains mois, de nouvelles sanctions à l’Iran ». De haut-placés à Washington ajoutent même que les autorités iraniennes se seraient également engagées à arrêter le projet très controversé de réacteur à eau lourde d’Arak. Rappelons d’ailleurs que la France plaçait cette exigence en top des priorités de son agenda international.
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