Les deux côtés de l’Atlantique se tournent vers la BCE
Maintenant que le comité monétaire directoire de la FED a publié le communiqué final de sa réunion de prise de cap, c’est au tour de la banque centrale européenne de créer une tension attentiste, à la veille de sa traditionnelle et hautement anticipée réunion. Et c’est une tension assez surprenante, dans la mesure où la plupart des observateurs et analystes s’accordent à prédire une continuation de la politique ultra accommodante actuellement adoptée par l’institution. Mais c’était compter sans les spéculations persistantes entourant la probabilité « d’une détente monétaire » qui commencerait à prendre effet dès le mois de décembre 2013. Alastair McCaig, analyste marchés chez IG confirme en effet que « les spéculations se sont intensifiées sur l’idée qu’une baisse de taux d’intérêt ou, plus probablement, un assouplissement des régulations serait requis pour assister l’Europe continentale ». Pourtant, l’économie européenne n’a pas récemment montré un véritable et solide signe encourageant. Citons notamment l’indice PMI final Markit (relatif à l’industrie manufacturière de l’Eurozone), qui s’est difficilement hissé à 51,3 (mois d’octobre), après une quasi identique 51,1, pour le mois de septembre. Côté américain, les derniers rapports officiels révèlent que les commandes à l’industrie américaine auraient connu une hausse de l’ordre de 1,7% (mois de septembre), après leur repli de 0,1% (août). D’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, tous les regards se tournent donc désormais vers les conclusions de la réunion BCE, en fin de cette semaine.
Retour