D’ailleurs, à partir de 2006, avec Bernanke à la tête de la Fed, les Etats Unis on plus que doublé leur dette, elle est passée de $ 8,000 milliards à $17,000 milliards. Mais bien d’autres puissances économiques sont également dans un état de grande souffrance actuellement, comme le Japon qui traine un taux d’endettement de 226% de son PIB, considéré comme le pays le plus endetté de la planète.
La majorité des pays européens aussi n’échappent pas à ce fléau avec 92% de taux d’endettement dans la zone euro. Et même la Chine qui subit une considérable bulle de crédit s’inquiète de sa dette !
Mais pourquoi s’inquiéter puisque les Banques centrales à leur tête la Fed, sont omniprésentes ! A ce stade, il s’agit d’un euphémisme, puisque cette dernière s’est justement prononcée le 30 octobre dernier sur le maintien de son taux directeur à un niveau proche de zéro avec son rachat mensuel de 85 milliards de dollars de dettes souveraines et hypothécaires.
Ces injections de liquidités dans le circuit financier pourront dépasser les 1.300 milliards d’ici mars 2014, sachant qu’elles se chiffrent à l’heure actuelle à 850 milliards de dollars. D’après Joseph LaVorgna de la Deutsche Bank, la Fed serait coincée avec ses mesures d’assouplissement monétaire pour l’instant.. A juste titre d’ailleurs, puisque l’objectif premier, est de soutenir l’incertitude liée au “shutdown” ainsi que le marché de l’emploi.
La BCE de son côté, continue d’assister l’économie en injectant des liquidités et en maintenant ses taux d’intérêts directeurs à des niveaux bas et pourrait même envisager de les baisser si nécessaire selon M. Draghi. Quant à la Banque du Japon, elle a misé pour sa part sur une politique monétaire largement accommodante depuis 6 mois, afin de lutter contre la déflation.
Toujours est-il que l’opération de la planche à billets a bien fait reculer le dollar depuis quelques mois. Celui ci a perdu 8% par rapport à l’euro et la chute ne fait que commencer, et risque de s’accentuer dans les prochains mois et en 2014.
Le Krach du dollar pourrait de ce fait intervenir rapidement puisque l’ensemble des conditions sont réunies : planche à billets, conflits interminables sur le plafond de la dette, désaccords sur le budget…D’ailleurs Jim Rogers, investisseur américain proche de Soros, avait probablement raison en novembre 2010 lorsqu’il a déconseillé aux étudiants d’emprunter une carrière dans la bourse (Wall Street, City..). De plus, il déconseille fermement tout placement en actions ou obligations et penche plutôt pour l’or, dont la valeur demeure inaltérable ! Il dit la phrase suivante : “l’or est un étalon de mesure de valeur, un équivalent universel” et pour cause, il n’y a qu’à voir l’engouement des Banques centrales pour le métal jaune, sachant que le cours de l’once a été multiplié par 7 depuis 2001.
De plus, il parait invraisemblable d’évoquer la fin de la “bulle d’or” puisque nous savons bien que les marchés manipulent depuis quelque temps les prix de l’once à la baisse favorisant de cette façon d’importants achats avant le boom… Et les plus chanceux dans cette affaire seront ceux qui détiendront de l’or physique en dehors de tout système bancaire en revanche, Janet Yellen, future présidente de la Fed ne pourra pas en faire autant avec le cadeau empoisonné que lui aura laissé son successeur.
(Sources : lefigaro.fr/ boursier.com/24hgold)
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