Demande physique en 2013 : L’année asiatique
Une chose est sure ; une bonne partie des réserves occidentales s’est retrouvée, cette année, stockée quelques part dans les coffres des opérateurs asiatiques. Et c’est un changement de cap qui devrait indéniablement bénéficier au marché aurifère. Depuis le mois de mai (depuis le début de la chute des prix sur le marché aurifère), la demande de Hong Kong sur l’or physique a connu une flambée notable. Durant le mois d’août, le “port au parfums” a battu son propre record d’importation. Fondateur d’Uram (société de conseil indépendante spécialisée dans les ressources naturelles, à Genève) Dominique Casaï offre une conclusion rationnelle du phénomène : « Si l’on mesure une chose avec certitude cette année, c’est qu’après la panique délibérément provoquée par une ou deux banques sur le marché le 12 avril, jamais autant d’or physique n’a été acheté à l’Est ». Et voici les faits dans leur ordre chronologique global, tels que classifiés par rapports douaniers. Au début du deuxième trimestre 2013, un total de 2 millions d’onces d’or ont été vendues, sous forme d’ETF américains et européens. Cette énorme quantité de métal jaune s’est ensuite naturellement retrouvée dans le pays au plus grand nombre de raffineries d’or dans le monde ; la Suisse. Refondu pour correspondre aux normes asiatiques très exigeantes, les lingots fraîchement adaptés aux critères orientaux, ont finalement atterri en Chine. La deuxième puissance mondiale confirme donc ainsi sa détermination à arracher le trône du premier consommateur d’or dans le monde à sa sempiternelle rivale ; l’Inde.
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