Commerce d’or : Le gouvernement serre les boulons
Quelques semaines à peine après le désormais fameux vol d’or niçois, le gouvernement français semble enfin déterminé à mettre à jour la législation portant sur le commerce d’or. Certes, le métal jaune a toujours fait l’objet de la convoitise des cambrioleurs en tous genres, des petits voleurs « à l’arrache », aux Arsène Lupin modernes. Tous, sans exception, voient constamment dans la brillance de l’or et dans sa valeur éternelle une justification largement convaincante de prendre les risques les plus insensés. Deux évènements majeurs, survenus courant cette année, rappellent bien ce fait. D’abord, en août, le vol historique des bijoux de l’expo-vente de la collection Leviev, à l’hôtel Carlton de Cannes, (d’une valeur de 103 millions d’euros). Un braquage qui a brisé tous les précédents records devenant le « vol le plus important jamais commis dans l’Hexagone ». Plus récemment (fin septembre), on ne manquera pas d’évoquer le vol en haute voltige des 50 kilos de lingots d’or, à la société américaine de transport de valeur Brink’s, d’une valeur approximative de 1,6 million d’euros, quelque part entre Paris et la Suisse. Bref, il était temps que le gouvernement français réagisse. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, avait tenu une conférence de presse, il y a deux semaines, à Nice, annonçant « son intention de durcir au plus vite la législation sur ce commerce (celui de l’or) ». Rappelons que l’année dernière, à cette même époque, En septembre dernier, la législation spécifique à l’or avait déjà été « sérieusement durcie », stipulant que, désormais, chaque transaction aurifère devait se faire dans la transparence légale totale, incluant une « obligation déclarative, l’obligation d’exiger les papiers d’identités des vendeurs », ainsi que « l’interdiction formelle de payer les transactions en liquide ».
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