Bernanke fait planer les investisseurs en attendant le “crash”…!

“Taper” ou “tapering”, un terme que la presse anglo-saxonne n’a cessé de nous rabâcher pendant des mois, pour nous expliquer le ralentissement progressif de la politique monétaire menée par la Fed, qui consistait à réduire 10 milliards de dollars d’achats d’actifs à partir de septembre. Sauf que “contre toute attente”, l’institution que préside Bernanke, a annoncé mercredi 18 septembre dernier, le maintien de son soutien exceptionnel à l’économie américaine, suscitant un énorme soulagement chez les financiers…

Pourtant, les plus gros d’entre eux, se sont d’ores et déjà débarrassés de leurs actions américaines, parmi eux :

Warren Buffet, jugeant les performances de certaines entreprises jouissant pourtant d’une belle réputation, telles que Johnson & Johnson (pharmaceutique) ou encore Kraft Foods (agroalimentaire) a décidé de se séparer de ces actions à un rythme pour le moins alarmant.

John Paulson, le milliardaire ayant fait fortune en pariant sur la crise des subprimes, a également liquidé ses actions américaines. Il s’est en effet débarrassé de 14 millions de ses parts de JP Morgan Chase.

Pour sa part, George Soros a vendu presque toutes ses actions (plus d’un million) de Goldman Sachs, JP Morgan Chase et Citigroup et a liquidé pratiquement la totalité de ses titres bancaires.

Il ne s’agit certes pas d’une démarche anodine de la part de ces géants de la finance, puisque le but de cette manoeuvre est de contrecarrer une éventuelle correction du marché boursier qui serait de l’ordre de 90% d’après Robert Wiedemer, économiste de renommée mondiale. Ce dernier avait déjà prédit en 2006 la chute du marché de l’immobilier américain et a également, constamment mis en cause la politique monétaire menée par la Fed. Il estime qu’actuellement les billets imprimés n’ont d’incidence que sur les marchés financiers, mais une fois incrustés dans l’économie réelle, inéluctablement, l’inflation fera un bond exorbitant et deviendra incontrôlable !

Toujours est il que Bernanke persiste et signe ! Oui au rachat de 85 milliards de dollars de dette fédérale américaine et de créances immobilières totalement pourries et oui au maintien des taux d’intérêts à zéro ! Certes la nouvelle est ultra euphorisante pour les investisseurs mais en réalité les actions et les bons du trésor sont dans une bulle qui gonfle ! c’est cette prise de conscience qui devrait toucher les plus concernés à la veille d’un krack boursier plus qu’évident et les inciter a changer leur fusil d’épaule en pariant sur des valeurs refuge et sûres, telles que l’or lequel d’ailleurs vient de rebondir depuis la fin de la semaine !

A l’heure actuelle le refrain de la reprise économique demeure lointain, la viabilité du billet vert entame son compte à rebours, les investisseurs planent et Bernanke pour la dernière fois avant la fin de son mandat vient de taper fort ! Voici réunis tous les ingrédients empoisonnés d’une sortie “réussie”.. (Sources : lemonde.fr/economiematin.fr protection-rendements.fr)