Le retrait de Summers booste l’or
Fidèle au célèbre adage, le retrait de Lawrence Summers s’est avéré être un mal (la FED se retrouve dépourvue d’options) pour un bien (l’ensemble de la communauté économique internationale pousse un profond soupir de soulagement). Et c’est surtout les compagnies aurifères qui en profitent. Tour d’horizon explicatif. Les bourses asiatiques prennent une bouffée de dynamisme, en ce début de semaine ; bien que le Nikkei 225 japonais était fermé la veille, lundi, (jour férié), le Hang Seng de Hong Kong bondissait de 1,2%, se positionnant ainsi au top de sa performance des quatre derniers mois. Le fameux géant minier Zijin Mining Group accumulait 1,65%, devancé par la Zhaojin Mining Industry Company (4,4%). Côté australien, l’ASX/200 (indice australien) gagnait 0,55%, se hissant à son tour au sommet de ses performances des 5 dernières années (depuis mai 2008). Et c’est les groupes Kingsgate Consolidated et Newcrest Mining (dont la valeur de pilier n’est autre que le métal jaune) qui ont le plus profité de la flambée, bondissant, respectivement, de 5,6 et 5,1%. De retour au bloc euro, les graphiques des perspectives à court terme sont aussi haussiers et optimistes. Le président de la banque centrale européenne, Mario Draghi, fera lui-même une annonce officielle pour révéler l’évolution des prix proposés aux particuliers de la zone. On guettera également les données relatives à l’indice manufacturier new-yorkais, ainsi que le volume de la production industrielle et le taux d’utilisation des capacités.
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