Summers se retire, et entraîne le dollar dans son sillage
Lawrence Summers, ancien secrétaire américain au Trésor (au sein de l’administration Clinton), avait récemment fait un retour très remarqué sur le devant de la scène politico-économique américaine en devenant l’un des deux grands favoris à la présidence de la réserve fédérale des Etats-Unis. Le candidat vient de jeter l’éponge, créant la surprise en annonçant qu’il se retirait de la course. Rappelez-vous ; Summers était le concurrent direct de Janet Yellen, qui occupe actuellement le siège de vice-présidente de la FED, et les spéculations allaient bon train concernant celui décrocherait le poste très convoité à la tête de la deuxième plus puissante institution officielle du pays. En tout cas, cette surprenante retraite a eu le don de semer la zizanie au sein des couloirs de la réserve fédérale qui se retrouve sans réelle option, à ce niveau. Côté marchés d’investissement, c’est un profond soupir de soulagement qu’on entend depuis les hautes bâtisses de Wall Street. Logique, dans la mesure où cet abandon de candidature étouffe davantage les rumeurs relatives à une éventuelle fermeture des robinets monétaires de la réserve fédérale US. De toute manière, l’essentiel de l’attention sera tourné, cette semaine, vers l’événement majeur du mois ; la prise de cap de la FED, qui débutera aujourd’hui, mardi 17 septembre, et sera conclue dès mercredi 18 septembre. En attendant, l’indice dollar, qui reflète les performances de la devise américaine par rapport à un panier formé par 6 de ses principaux rivaux, chutait de 0,5%, en ce début de semaine, pour se fixer à 81,25, soit sa plus basse performance depuis le 28 août.
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