Le dollar stagne. L’or en profite.
Ben Bernanke l’avait bien prédit et longuement expliqué, lors de son intervention devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants, la semaine dernière. Et le billet vert semble d’ores et déjà confirmer ses prévisions. Le président de la réserve fédérale américaine avait déclaré que « le rythme des rachats d’actifs de la FED dépendrait de la santé de l’économie américaine », insistant bien sur le fait que les principaux indicateurs, dans ce contexte, étaient encore loin de montrer une reprise durable et fiable. Cette semaine, le dollar va déjà dans le sens de ce scepticisme justifié. Le billet vert semble s’essouffler dans sa course laborieuse vers la reprise et affiche, entre autres résultats décevants, des chiffres immobiliers bien en deçà des prévisions. Un rapport officiel a en effet révélé que « l’activité du marché des habitations aux Etats-Unis avait considérablement diminué sans crier gare », durant le mois de juin. La nouvelle traduit surtout une chute notable dans le baromètre de la confiance des particuliers dans la santé de l’économie nationale, étouffant ainsi davantage les rumeurs relatives à la possibilité d’une fermeture imminente des vannes monétaires de la FED. Lundi 22 juillet, les cours avaient enregistré un bond haussier de l’ordre de 2%, atteignant un pic hebdomadaire et mensuel de 1.338,45 dollars l’once, boostés par un retour impressionnant d’acquisitions techniques. La plupart des experts évoquent également, dans la lignée des explications de la hausse soudaine, le franchissement –tant attendu !- d’un seuil technique et psychologique crucial : celui des 1 300 dollars.
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