Bernanke rassure, mais reste vague
Cette semaine (le mercredi 17 et le jeudi 18 juillet 2013), Ben Bernanke, chef de la réserve fédérale américaine, procède à son audition semestrielle relative aux grandes lignes de la politique monétaire de son institution. Cette audition intervient au cœur d’une controverse mitigée relative aux rumeurs d’une fin imminente des 85 milliards de dollars de rachats mensuels. Le président de la FED a donc plus d’une explication détaillée à fournir aux membres de la Commission des services financiers de la Chambre des représentants. La plupart des observateurs et analystes attendaient, de sa part, une reformulation officielle de ses nombreux discours à ce sujet. Et il faut admettre que, au lendemain de la première journée de ces auditions, Ben Bernanke n’a pas déçu leurs prévisions expertes. Le président de la réserve fédérale américaine a en effet déclaré hier, mercredi 17 juillet, que « si les conditions économiques s’améliorent plus rapidement que prévu et que l’inflation apparaît faire un retour décisif vers notre objectif (de 2%), le rythme des achats pourrait être réduit plus rapidement ». Noté, même si M. Bernanke ne donne aucun indicateur qui n’aurait été déjà dit, redit, et largement rabâché, Il ajoute également que, « si les perspectives de l’emploi devaient se montrer moins favorables (…), le rythme actuel des achats pourrait être maintenu plus longtemps -voire être accéléré pour un moment ». Là encore ; des explications assez vagues, bien que clairement destinées à rassurer des marchés financiers au bord de la panique, à la simple perspective d’être privés de ces injections monétaires.
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