Baisse de l’or : Un mal pour un bien
Le mal « baissier », imposé par une foule de facteurs flagrants et moins flagrants, s’avère finalement être pour le grand bien « acheteur » des investisseurs. Même si ce bénéfice devra forcément passer par une évolution inédite du marché aurifère, considérée par beaucoup comme un tournant majeur. Car il faut admettre que Eric Sprott et Chris Martenson sont loin d’être les seuls à affirmer que le marché de l’or est sur le point de subir une « cassure » de prix qui le divisera en deux pôles séparés ; l’or physique, d’un côté, et l’or papier, de l’autre. Bien avant la grande vague de baisse que subit le marché de l’or en ce moment, Rick Santelli affirmait (le 27 mars 2013, sur CNBC) : « Pour moi, l’or n’est même plus de l’or… Ils l’ont sécurisé ». De son côté, John Embry estime que « dans un futur pas trop lointain, le mécanisme de fixation des prix des marchés de l’or (…) va basculer vers le marché physique ». Et il insiste bien que « ce dernier ne peut être manipulé parce que, en gros, soit vous avez de l’or soit vous n’en avez pas ». Il va en effet sans dire que, si le marché de l’or papier a été initialement instauré dans le but de subir toutes sortes de manipulations, celui de l’or physique n’obéis, quant à lui, qu’à la loi intransigeante de l’offre et la demande. Mais, pour les investisseurs, le point crucial de ces prévisions demeure l’approche imminente de la phase où il deviendra quasi impossible d’acquérir de l’or physique, à tout moment et au gré de son bon vouloir. Donc, d’après Eric Sprott, « l’actuelle liquidation de l’or ne devrait pas être considérée avec inquiétude, mais comme une opportunité incroyable d’acheter le métal à un prix artificiellement bas”
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