BCE et FED : Deux facettes de la crise, une seule solution
Depuis quelques semaines, c’est la confusion aux Etats-Unis en raison de l’annonce faite par la banque centrale américaine. L’institution a officiellement déclaré son intention de réduire –jusqu’à arrêter- son programme de voilure destiné à stimuler l’économie nationale. Cette décision de la FED a jeté un indéniable coup de froid sur les marchés économiques et financiers. Bien que les signes pointant vers une reprise économique soient bien là, les investisseurs, et experts restent sceptiques et sont angoissés à l’idée d’être privés aussi soudainement d’un soutien monétaire sur lequel s’appuie la totalité de la fameuse reprise. La principale crainte gravite, bien évidemment, autour du doute relatif à la capacité de l’économie US à maintenir et renforcer les prémices de sa reprise sans ce pilier incontournable. Peu d’opérateurs misent sur cette probabilité. Côté communauté analyste, la grande majorité penche également vers une menace d’effondrement, une fois que la FED aura mis un terme à sa politique monétaire accommodante. En Europe, l’atmosphère est tout aussi tendue, même si la tension est, ici, pleinement justifiée. La banque centrale européenne n’a, quant à elle, aucune intention apparente d’abandonner son programme d’injections monétaires. Loin de là ; le président de l’institution, Mario Draghi, a même annoncé la semaine dernière que la BCE « était prête, si nécessaire, à prendre de nouvelles mesures pour soutenir la zone euro ». En d’autres termes, que vous investissiez d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique, il ne vous reste plus qu’à espérer que les autorités monétaires prolongent autant que possible leur soutien massif à leurs économies nationales respectives.
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