La BCE imitera-t-elle son homologue américaine ?
Réduira ? Ne réduira pas ? C’est la question de la semaine. Après la vague de froid insufflée sur les marchés d’investissement par la FED, il y a deux semaines, tous les yeux se tournent désormais vers la BCE qui devrait dévoiler, cette semaine, sa propre stratégie monétaire future. Rappelons, à ce propos, que le gouverneur de l’institution, Mario Draghi, avait affirmé, la semaine dernière, que la BCE était « prête, si nécessaire, à prendre de nouvelles mesures pour soutenir la zone euro ». Ces propos peuvent être interprétés de deux sens opposés. D’un côté, il s’agit d’une bonne nouvelle pour les marchés d’investissement européens et leurs opérateurs angoissés puisqu’ils ne semblent pas près d’être privés du soutien irremplaçable de la banque centrale européenne. D’un autre côté, il s’agit d’une nouvelle plutôt alarmante pour la situation économique du bloc euro qui n’affiche toujours pas de signes solides et durables de reprise. Dans tous les cas, les différents responsables et porte-parole de l’autorité monétaire suprême avaient tous affirmé, à plusieurs reprises, que « la fin des assouplissements de la BCE n’était pas pour demain ». Le gouverneur de l’institution, Mario Draghi, avait même souligné, à la fin de la semaine dernière, qu’il « était impossible de prévoir jusqu’à quand les politiques monétaires demeureraient souples ». Il va sans dire que le marché aurifère devrait pouvoir profiter de ces indicateurs persistants d’apports de capitaux, étant donné les craintes que fait généralement naître un excès de liquidités susceptible d’éroder la valeur du papier monnaie.
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