La demande mondiale continue à booster les prix
C’est la séance de jeudi (30 mai) qui avait apporté les premiers signes de la reprise tant attendue du marché aurifère. L’or quitte enfin son creux prolongé, dans lequel il tentait de se stabiliser depuis deux semaines, et brise la résistance particulièrement solide des 1400 dollars, dans un grand et glorieux fracas haussier. Et les intervenants et analystes du marché s’accordent au moins sur un fait simple ; cette reprise est, en grande partie, due à une demande physique mondiale d’une très fidèle solidité, notamment la demande sur les pièces d’or et les lingots. Pourtant, à ce jour, les observateurs continuent à se heurter au mur de silence et de discrétion que leur oppose les deux plus grands importateurs de métal jaune, dans le monde ; l’Inde et la Chine. Aucun (ou très peu) de rapports chiffrés sont publiés ou fournis par ces deux gouvernements qui protègent jalousement ces données dont l’importance suscite pourtant un intérêt inlassable. Du coup, les analystes se retrouvent réduits à émettre de vagues spéculations, comme c’est le cas, par exemple, du fondeur-affineur allemand Heraeus qui soulignait, au début de cette semaine que « la demande de lingots de métaux précieux se maintient à un niveau élevé ». Par ailleurs, MKS indiquait également que « l’encours de lingots formant la contrepartie du premier ETF aurifère au monde, le SPDR Gold Shares américain, était stable (mercredi, elle était à 1.051,6 tonnes) ».
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