Ben Bernanke s’accroche à sa politique monétaire
Il est indéniable que la récente baisse du taux de chômage américain (7,5% en avril contre 8,1%, au début du deuxième semestre 2012), représente l’une des principales raisons ayant redonné vie aux inquiétudes des investisseurs de voir la Réserve Fédérale Américaine procéder à une réduction (voire une interruption) imminente de ses fameuses acquisitions d’actions. Pourtant, dans le cadre de son passage exigé devant le Congrès (la commission économique conjointe), Ben Bernanke avait bien insisté sur le fait que « la politique monétaire apporte des avantages significatifs ». Il a également rappelé que c’est justement grâce à cette même politique que les dépenses de consommation dans l’automobile et l’immobilier se portaient aussi bien, et qu’une nette amélioration avait été constatée au niveau des revenus des ménages. « La politique monétaire a également contribué à compenser les pressions déflationnistes et a empêché l’inflation de baisser encore plus rapidement sous l’objectif à plus long terme de 2% (de la Fed) », souligne-t-il. Une chose est sure ; le président de la FED ne semble pas envisager un quelconque changement à sa chère et, accessoirement, très efficace politique monétaire. Et ce, en dépit de la volonté de « certains membres » du comité d’orientation de l’institution d’y mettre un terme ou, du moins, la ralentir (d’après le dernier compte-rendu de la réunion du comité).
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