Evolution de l’or – Les raisons de la baisse (2)
La cotation boursière demeure l’un des principaux facteurs pouvant expliquer la récente correction subie par le marché aurifère. Car il est bien connu que toute banque centrale qui se respecte mettrait tout en œuvre afin de soutenir son économie nationale. Et ce soutien prend généralement la forme d’injections plus ou moins importantes de liquidités destinées à maintenir les secteurs de l’économie à flot. On peut citer ici, dans ce contexte, l’exemple de la Banque centrale japonaise (Bank Of Japan) qui procède désormais au rachat direct des actions à la bourse. Ainsi « gonflés », les cours de bourse cessent automatiquement d’enregistrer la moindre baisse, et ne peuvent donc que repartir vers la hausse. Partant de ce constat, les épargnants perçoivent plus de (fausse) sécurité à miser sur des actifs en hausse, que sur un métal jaune dont l’évolution peut faire l’objet d’une occasionnelle stagnation. C’est en tout cas, l’illusion que souhaitent instaurer les banques centrales. Et c’est une stratégie qui arrive parfois à réaliser l’effet escompté, donnant lieu à de considérables dégagements (notamment au niveau des ETF), plombant automatiquement les cours durant le premier trimestre 2013. Seul –et énorme- hic avec cette stratégie ; les injections de liquidités finissent fatalement par inonder les secteurs de l’économie, créant ainsi une forme de crise bien plus grave que celle que les injections étaient initialement destinées à éviter.
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