Le système bancaire français au cœur de la crise
Le château de cartes européen continue à créer des vagues de crise, plus ou moins importante, dans sa chute. Entre la banqueroute chypriote non-annoncée et une Italie qui ne sait plus où donner de la tête (crise politique, économique…), c’est un état de contagion générale qui s’annonce. Dans ce contexte, il serait avisé de passer en revue la situation bancaire française, afin d’y déceler les signes avant-coureurs d’une éventuelle crise monétaire et financière nationale. En décembre 2012, lors d’un discours officiel, le président François Hollande faisait état d’une situation interne nettement moins alarmante qu’annoncée par les observateurs et analystes, affirmant que « le pire était derrière nous » et que « la garantie des dépôts inférieure ou égale à 100000 € ne serait pas touchée » (en rapport avec la crise chypriote). Force est pourtant de constater que, les quatre principales banques françaises (à savoir ; BNP Paribas, Société Générale, BPCE et Crédit Agricole) ont considérablement souffert de la crise qui persiste au sein du bloc euro. Citons ici l’exemple de BNP Paribas qui est aujourd’hui obligée d’éviter à tout pris une dépréciation d’actif net de 3.57 %, sous peine de se retrouver sans capitaux propres réels et de faire faillite. Bref, les banques françaises offrent peu de solvabilité et de très faibles perspectives d’avenir, à ce niveau, sur le long terme. Dans ces circonstances, il est indispensable de s’assurer la garantie d’un actif à valeur sure. Et la valeur la plus solide des marchés d’investissement reste, sans aucun doute, celle du métal jaune.
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