La BCE rejoindra-t-elle la FED ?
C’est, en tout cas, ce qui est prévu. Les analystes et professionnels sont unanimes ; la banque centrale européenne a annoncé vendredi une baisse de ses taux, en conclusion de sa réunion tenue la veille (jeudi 2 mai). Elle inscrit ainsi sa nouvelle politique dans la lignée de son homologue US qui vient d’annoncer la prolongation –assez logique- de son ancienne orientation, basée sur des taux d’intérêts avoisinant le zéro. La FED maintient donc son programme d’achat de 85 milliards de dollars d’actifs mensuels. Bien que l’institution ait pris soin de rappeler que ce chiffre pouvait faire l’objet d’une augmentation ou d’une diminution (en fonction des besoins), il y a fort à parier que les changements seront globalement rarissimes. Vendredi dernier, les yeux se sont tournés vers la BCE qui a annoncé que la baisse historique de son principal taux directeur n’était pas le prémice à des taux d’intérêts négatifs. Vendredi dernier fut porteur de plus d’une nouvelle intéressante, puisque le rapport mensuel sur l’emploi non agricole américain a également été publié, et a apporté de grandes indications sur l’état de santé du marché économique américain. En tout cas, entre FED, BCE et demande fortement revitalisée, le métal jaune profite actuellement d’un état de grâce prolongé qui hisse déjà son cours vers le palier résistant des 1 480 dollars.
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