La demande mondiale de l’or, toujours au beau fixe
À commencer, d’ailleurs, par la demande en provenance des principales banques centrales mondiales. En effet, d’après, le World Gold Council, la demande mondiale en métal jaune (de la part des banques centrales) a considérablement (et inexplicablement) flambé, durant l’année 2012. Le WGC souligne notamment le rôle des banques centrales des pays émergents qui recherchent un moyen efficace de réduire –voire annuler- toute dépendance au billet vert. Plus concrètement, la demande des banques centrales en or (en tonnes) s’est hissé de -235 (soit -6.6 M$), en 2008, à 77 tonnes (soit 3 M$), en 2010, avant d’atteindre les 535 tonnes (28.7 M$), en 2012. De leur côté, les pays asiatiques continuent à fournir une confiance et un soutien inconditionnel au marché aurifère. Parmi les exemples les plus récents, se trouve, notamment, celui de la Chine. D’après Chine Informations, « les réserves officielles d’or de la Chine sont de 1054 tonnes, soit 1.7 % de ses réserves de change ». Certes, ces chiffres remontent à la fin de l’année 2009, mais les professionnels chinois soutiennent que ces statistiques se sont, depuis cette date, orientés vers la hausse. Plusieurs intervenants nationaux affirment également que, à chaque phase de consolidation du marché, la banque centrale chinoise achète à bon compte des lingots. En tout cas, une chose est sûre ; les investisseurs chinois se montrent particulièrement méfiants des soubresauts -trop fréquents- de crise du dollar. Rappelons d’ailleurs, à ce propos, que le gouvernement chinois est parmi les gouvernements les plus clairement en faveur de l’or, encourageant fréquemment ses investisseurs particuliers et/ou professionnels à en acheter.
Retour