La banque du Japon à la rescousse de l’économie nationale
La première semaine d’avril aura été particulièrement difficile, mais l’or réussit à s’en sortir avec les honneurs, tirant son épingle du jeu, là où la plupart des métaux précieux ont échoué à empêcher la chute libre. La semaine était marquée par une succession de séances boursières où l’équilibre était le seul moyen de se maintenir à flot, sur fond de ventes techniques assez considérables, causées par des graphiques et des perspectives peu optimistes. Le plancher, fixé par la plupart des analystes, est désormais de 1 530 dollars l’once, mais l’or a déjà réussi à quitter le creux de la correction et repart, depuis quelques séances, à l’assaut des 1 600 dollars l’once. Beaucoup expliquent ce retour vers la hausse par l’impact des décisions de certaines banques centrales sur le marché aurifère. Il faut admettre que l’activité de ces institutions est traditionnellement un important facteur de mouvement (baisse ou hausse) sur le marché de l’or. Tel est le cas, par exemple, de la Banque du Japon qui a récemment annoncé son intention de mettre en place certaines mesures « radicales », destinées à atteindre un but précis ; 2% d’inflation que l’institution ambitionne de réaliser à court ou moyen terme. Du coup, au bout de deux journées successives de réunion, la Banque du Japon a officiellement annoncé qu’elle comptait « doubler ses injections de liquidités, avec des achats de bons du trésor et ainsi que d’autres mesures ». Bref ; de quoi raviver l’appétit des investisseurs pour la valeur indétrônable du métal jaune.
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