La Réserve Fédérale Américaine au soutien de l’or
Le rôle que jouent les principales banques centrales mondiales dans la consolidation des phases de flambée ou de correction de l’or est indéniable. Et il est également notoirement connu que le marché aurifère est particulièrement influencé par les prises de positions et les différentes stratégies adoptées par la Réserve Fédérale Américaine. Et il faut admettre que la politique de la FED ne cesse, depuis quelques années, de bénéficier à l’évolution du prix du métal jaune. Rappelons que le premier rôle de la Fed consiste à garantir le plein emploi et la stabilité des prix. Ben Bernanke (président de l’institution) n’a eu de cesse d’affirmer que les décisions qu’il a prises, depuis sa prise de pouvoir, n’étaient, en aucun cas, destinées à « changer l’équilibre délicat que la Fed cherche à obtenir entre ces deux objectifs ». Il a d’ailleurs souligné que les changements apportés à une stratégie monétaire ne faisaient « sentir leurs effets sur l’économie réelle qu’avec retard ». Il va donc sans dire, selon lui, que la FED augmenterait son taux directeur avant que le plein emploi soit atteint. Et, de manière plus générale, le Conseil Mondial de l’Or (organisme représentant les plus importantes entreprises minières aurifères dans le monde) a récemment rappelé que les politiques accommodantes des banques centrales « devraient globalement se poursuivre et continuer de soutenir les cours de l’or ». Sans compter que le creux encaissé récemment par l’économie chinoise et indienne devrait inéluctablement pousser ces deux gouvernements à adopter de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire.
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