Les chiffres US boostent l’or
L’or a rebondit hier hors du creux qui plombait son prix depuis près de trois semaines, et réussit enfin à dépasser le cap des 1 600 dollars, profitant des premiers signes révélateurs de l’affaiblissement du billet vert, et de la confirmation du maintien -pour une durée non déterminée- du programme d’acquisitions d’actifs de la Réserve Fédérale Américaine. Selon la fameuse loi de l’équilibre or-dollar, le dollar américain se retrouve actuellement sur la sellette, avec des prémices certains d’inflation américaine, consolidés par l’annonce de la banque centrale nationale qu’elle « disposait d’une marge de manœuvre suffisante pour poursuivre ses injections de liquidités ». Cette marge de manœuvre a été estimée par le département d’état au travail à un taux de l’ordre de 0.7% (pour le mois de février), la globalisant à une valeur annualisée de 2%. Rappelons que la Réserve Fédérale Américaine avait annoncé, au mois de décembre 2012, que « des taux d’intérêt exceptionnellement bas » demeureraient à l’ordre du jour « tant que les prévisions d’augmentation des prix ne dépasseraient pas le taux de 2.5% ». La relique barbare est traditionnellement considérée comme la valeur refuge la plus solide et fiable contre ce type –et tout autre type- d’incertitudes économiques. Le métal jaune représente également le rempart le plus sûr contre les menaces inflationnistes. La remontée de l’or est donc un retournement naturel et inévitable de situation qui continuera à s’imposer de façon systématiquement dans le paysage fatalement stagnant de l’économie mondiale.
Retour