L’or se maintient, en dépit des facteurs de baisse

Si on devait citer un seul facteur de baisse, en ce moment, ce serait bien la bonne santé du billet vert. Plusieurs chiffres pointent, actuellement, vers une reprise économique des Etats-Unis. Un total de 236 000 nouveaux postes non agricoles ont été comptabilisés, durant le mois de février, et le taux de chômage du pays est positionné à son niveau le plus bas des 4 dernières années. Notons également que, d’après Saxo Banque, les « places boursières américaines ont terminé la semaine dernière (du 4 au 9 mars) sur une note positive enregistrant des nouveaux plus hauts ». C’est un cercle logique ; la publication des chiffres encourageants relatifs à l’économie US profite à sa position dans les marchés internationaux, ce qui résulte naturellement en une nouvelle série de chiffres positifs. Dans une autre suite logique des évènements, cette situation aurait dû avoir pour effet direct de plomber considérablement le marché aurifère. Or, et en dépit d’une vague de correction subie tout au long des deux dernières semaines, la relique barbare réussit à se maintenir à flot et est même parvenue à enchaîner quatre séances haussières de suite, à la fin de la semaine dernière. Les analystes de Saxo Banque expliquent cette résistance par la certitude des investisseurs que « malgré qu’il s’agisse d’un bon chiffre, le taux de chômage reste au-dessus du niveau ciblé par la FED (6,5%). » Sans compter que « une part importante des chômeurs a quitté le marché de l’emploi ce qui explique en partie la baisse du chômage de 0,2% et permet donc de nuancer ce bon chiffre ».