La crise italienne va-t-elle profiter à l’or ?
Quelques uns des principaux gestionnaires mondiaux de capitaux et investissements ont procédé, au début du mois de janvier 2013, à un imperceptible allègement de leurs positions aurifères, arguant simplement d’un « retour de confiance sur l’avenir de la zone Euro, où le pire de la crise semblait passé ». Force est de constater aujourd’hui que ce choix était loin d’être avisé. Avec les craintes provoquées par les résultats alarmants des récents suffrages législatifs italiens, l’or enchaîne les ouvertures de séances haussières et devrait bientôt franchir à nouveau la barre des 1 600 dollars l’once pour reprendre une nouvelle vague de flambée. D’ailleurs, à l’instar du fameux Paulson & Co, la plupart des principaux gestionnaires de fonds et investisseurs mondiaux ont solidement maintenu leur soutien et leur confiance en l’or, demeurant particulièrement investis dans le marché aurifère. Ils tablent ainsi sur une (désormais) inévitable crise politique/économique italienne qui va certainement s’étendre et s’amplifier pour éventuellement menacer la stabilité économique très précaire dans laquelle patauge l’ensemble de la zone Euro depuis plus d’un an. Même les plus importants spéculateurs qui semblent avoir retiré leur confiance, comme George Soros qui a « retiré environ 100 Millions de Dollars du marché de l’or au 4ème trimestre », affirment clairement ne pas avoir « changé d’avis sur l’opportunité de posséder de l’or pour le long terme », et justifient leur récentes actions par un simple besoin de diversifier leur portefeuille.
Retour