Le premier lingot de Bissa

Après la mine d’or de Taparko au Burkina Faso, Norgold exploite une deuxième mine à Bissa, la huitième du Burkina. Débutée en 2011, la construction de la mine de Bissa a coûté plus de 125 milliards de FCFA mais elle a également généré des emplois par centaines. Quant à la méthode d’exploitation, la société opère dans des fosses à ciel ouvert, sachant que les réserves potentielles du gisement sont de 153 tonnes d’or pour une teneur moyenne de 1.10 gramme de métal précieux par tonne. Après 15 mois de travaux de construction de la mine, un premier lingot de 14 kg a été coulé. Par ailleurs le partenariat de Norgold et de l’état burkinabé est des plus avantageux pour les deux partis. En effet, la quote-part de dividende offerte est de 112 millions de dollars US, tout cela en sus des taxes, des impôts et des achats de biens et services. Par ailleurs, le ministre des mines et de l’énergie a annoncé la perspective d’une élaboration d’un code minier. Ces nouvelles normes signeront la refonte du mode de partenariat qui régit les sociétés minières du Burkina Faso. Ces intentions de remaniement des codes de partenariat, viennent à point nommé pour réguler les activités de Bissa Gold en l’incitant à respecter l’environnement naturel et humain de la mine de Bissa. Le ministre burkinabé tient au respect des us et coutumes des villageois de Bissa. Bien que Bissa Gold ait beaucoup apporté aux autochtones en créant des emplois et en apportant dons et vivres dans les moments difficiles, on attend encore plus d’efforts dans le sens du développement. En tous cas un dialogue permanent et constructif avec la population est maintenu. Du reste, les chiffres parlent d’eux même ; 590 emplois permanents et 133 emplois occasionnels.

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