Une conjoncture mondiale instable au service de l’or
Par où commencer ? L’Europe, peut-être. Les différentes bourses européennes ont terminé le mois de février, sur des chiffres négatifs, sur fond d’un rapport révélateur d’indicateurs PMI pour le moins alarmants, que ce soit en Italie ou au Royaume-Uni. Sans compter que le taux de chômage au sein de la Zone Euro continue à monter, atteignant actuellement les 11,9%. Par ailleurs, le marché des devises a affiché de sérieux signaux d’alarmes, provoquant une vague de nervosité et de stagnation au niveau des investissements et achats d’obligations. Cette réaction est essentiellement due aux résultats particulièrement « décevants » des élections italiennes qui apportent le présage funeste d’un imminent blocage politique qui va fatalement se refléter (négativement) sur l’ensemble de la zone euro. En effet, après un score initial plaçant la gauche de Pier Luigi Bersani et la droite de Silvio Berlusconi au coude à coude et révélant une belle victoire du populiste Grillo, l’espoir était de voir se réaliser un second vote organisé dans les quelques mois à venir. Un espoir rapidement étouffé dans l’œuf à l’annonce des autres sondages –et du tableau dans son ensemble- et confirmant les perspectives pessimistes d’ « instabilité gouvernementale, et donc d’éventuelles difficultés à résoudre la crise ». De l’autre côté de l’Atlantique, un autre genre de crise s’annonce avec la réapparition des inquiétudes relatives au fameux précipice fiscal. A l’heure où les coupes budgétaires sont activées aux Etats-Unis (faute d’un accord définitif annoncé entre Républicains et Démocrates), les marchés d’investissement s’en ressentent et plongent dans un début de panique générale.
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