L’or à Toulouse ; vers un encadrement des activités
Le marché de l’or à Toulouse, bien qu’en pleine expansion, connait quelques remous. En effet, le métal jaune en retrouvant sa place de valeur refuge pour les petits porteurs attire également les receleurs. C’est ainsi que le sénateur de la Haute-Garonne a interpellé le ministre de l’intérieur demandant à ce que l’activité soit plus encadrée. Un travail de fond a donc été entrepris, et ce en collaboration étroite avec les organisations professionnelles du secteur de la bijouterie-joaillerie, afin de renforcer les mesures de contrôle des transactions aurifères. Ces mesures de contrôles sont principalement axées sur la lutte contre le recel et les filières d’écoulement de bijoux volés. Concrètement, la gendarmerie, la police, les douanes et l’administration fiscale vont interagir de façon à contrôler les boutiques, les comptoirs et officines qui rachètent de l’or. Ces interventions tendront à réduire la marge de manœuvre des malfaiteurs qui chercheraient à écouler leurs recels. Et pour ne pas faire les choses à moitié, le ministre de l’intérieur a donné des instructions pour contrôler les ambulants qui s’installent ponctuellement dans des hôtels, sur les marchés… Sur la même lancée, Manuel Valls a mis en place toute une structure réglementaire pour les opérations de rachat d’or. Cette démarche prévoit :
- l’inscription au registre du commerce
- la tenue du livre de police
- l’interdiction des transactions anonymes
- l’interdiction de démarchage pour l’or d’investissement
- l’obligation de paiement par chèque…