Economie internationale : La crise qui soutient l’or
Au début du mois de janvier 2013, certains intervenants des marchés d’investissement avaient exprimé leur étonnement ravi face à l’amélioration de l’économie européenne. Eric Sprott, lui, s’étonne surtout de ces déclarations. Le fameux investisseur à la tête de Sprott Asset Management LP estime que la crise européenne bat encore son plein, avec un gouvernement allemand qui vient récemment de révéler que son produit intérieur brut a nettement reculé, durant le mois de décembre 2012. Sans compter que, selon les chiffres économiques généralisés de la zone des 27, les ventes d’autos neuves ont chuté de 16 % en 2012. Et avec les taux de chômage qui frôlent régulièrement leur plafond, il est vrai qu’on peut difficilement percevoir ladite amélioration. D’après Eric Sprott, le seul pilier (assez précaire lui-même) qui continue à maintenir l’apparence d’un certain équilibre au sein de l’économie européenne (et par extension, mondiale) demeure l’acharnement des gouvernements puissants à faire fonctionner leurs planches de billets respectives à plein temps. Toutefois, soucieuses de donner l’illusion d’un contrôle inexistant sur l’inévitable menace inflationniste, les banques centrales continuent à vendre discrètement des quantités considérables d’or et d’argent. Elles opèrent ainsi une pression importante sur le prix du métal jaune, masquant dans la foulée l’inéluctable chute de l’épée de Damoclès inflationniste.
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