Les inquiétudes de la FED pour l’économie nationale
La Réserve fédérale américaine vient de confirmer que son plan de rachats d’actifs, de l’ordre de 85 milliards de dollars par mois, allait être maintenu, aussi longtemps que les perspectives d’emploi US ne connaitraient pas une véritable amélioration. Le porte-parole de l’institution avait également concédé que la croissance économique américaine avait connu une sorte de « pause », durant les 3 à 6 derniers mois, justifiant ce creux par des « facteurs transitoires, telles que les intempéries météorologiques ». En tout cas, la théorie de la « pause » est largement soutenue par le dernier rapport officiel relatif au produit intérieur brut (PIB) américain (publié mercredi 30 janvier). Le document révèle un repli considérable des données US durant le quatrième trimestre 2012, ce qui n’était pas arrivé depuis le sombre deuxième trimestre 2009. Du coup, au terme de sa réunion de politique monétaire (maintenue sur deux journées consécutives), la FED a décidé de maintenir son taux directeur à un niveau proche de zéro, conservant ainsi le statu quo qu’elle avait instauré vers la fin de l’année 2008. Dans la mesure où cette période correspond au pic de la crise financière, il est facile de tirer une conclusion des plus simples ; la crise est loin d’être terminée. Dans ce contexte, l’or reprend progressivement du poil de la bête, se dirigeant à pas sûrs et solides vers les 1 700 dollars l’once, sa résistance psychologique la plus tenace depuis le début de cette année 2013.
Retour