L’imminente crise d’endettement US
C’est la bagatelle de 600 milliards de dollars de hausse d’impôts, doublée d’une sévère chute des dépenses publiques, que la chambre des représentants américains vient d’éviter au pays en ratifiant une loi spécifique. Cette loi évite aussi et surtout le déclenchement mécanique d’une avalanche de conséquences catastrophiques découlées du dépassement du plafond de la dette nationale. Du coup, les héros du moment sont les républicains et les démocrates américains (ce fût en tout cas le cas tout au long de la première semaine de janvier 2013) qui offrent au pays un répit tant espéré. Les mesures adoptées consistent, selon Saxo Banque, à appliquer une « hausse de l’impôt sur le revenu des foyers gagnant plus de 450.000 dollars » annuels, doublée de l’extension de l’assurance-chômage de longue durée à 2 millions de personnes, sur une durée totale de 12 mois. Reste, évidemment à régler le volet de « la réduction des dépenses publiques et l’augmentation du plafond de la dette ». Rappelons que la dette américaine s’élève aujourd’hui à 16 321 milliards de dollars, et se retrouve ainsi à quelques 73 milliards de sa limite légale. Une fois ce palier franchi, le gouvernement américain ne sera plus à même d’assumer ses propres dépenses. Du coup, d’après les analystes du fameux établissement bancaire « les Etats-Unis ont toujours une épée de Damoclès au-dessus de la tête et le problème de la dette américaine reste entier sur ce point ».
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