Nouveau round dans la guerre des devises
Face à un dollar épuisé, c’est l’euro qui reprend, en cette fin d’année, le dessus. C’est surtout le récent sommet de Bruxelles qu’il faudrait remercier pour ce nouveau retournement de situation. Avec la solution que les 17 ministres des finances européens ont réussi à trouver, en collaboration avec le Fonds Monétaire International et la Banque centrale européenne, c’est toute la zone euro qui pousse un profond soupir de soulagement. Certes ; la fameuse solution est provisoire et laisse planer bien trop de points d’interrogation, mais l’Europe a au moins l’avantage d’avoir réussi cet exploit ; trouver une solution officielle et unanime. Sans oublier également leur accord ultérieur relatif à la supervision unique des banques de la Zone Euro. Il faut avouer que, de l’autre de l’Atlantique, la situation est toujours au point mort. Une impasse qui prend des proportions réellement alarmantes, à l’approche de la date fatidique du 1er janvier 2013. En dépit de la récente annonce de la FED concernant son nouveau programme d’assouplissement monétaire, l’heure est définitivement aux incertitudes grandissantes aux Etats-Unis. Du coup, l’euro en profite pour gagner du terrain, surpassant dollar et même yen (monnaie japonaise), dans la foulée. Bien que ces perspectives économiques moroses soient à l’origine d’un moral profondément plombé sur les marchés d’investissement, l’or, grand gagnant traditionnel des guerres entre devises, arrive à tirer relativement son épingle du jeu.
Retour