Placement minier ou or physique ?
Il est vrai que la question s’impose. Les mines d’or ont le vent en poupe depuis quelques années, profitant de la flambée discontinue du métal jaune. Du coup, les placements dans les actions des sociétés minières d’or ont gagné en popularité. Pour les investisseurs, il s’agit d’aller miser sur les origines mêmes de la relique barbare ; les producteurs cotés en bourse. Pourtant, on ne peut pas vraiment dire que les entreprises aurifères cotées aient amplement et suffisamment profité du succès fulgurant de l’or. Alexandre Carrier, directeur de Fructi-fonds International Or chez le groupe Natixis AM, qualifie ce phénomène de déséquilibre d’ « anomalie », expliquant que « lorsque l’once gagne 1 %, les bénéfices des producteurs croissent en moyenne de 2 à 3 % ». En tout cas, ils devraient ! Par ailleurs, opter pour le placement minier, quand on est un investisseur privé français, peut s’avérer plus ardu qu’il n’y paraît. En effet, il n’existe pratiquement pas d’offre des mines d’or cotées sur Paris. Ce qui signifie qu’il faut aller chercher du côté des titres étrangers (places anglaises, allemandes ou encore suisses). Là encore, les inconvénients s’accumulent ; des charges plus importantes et une information quasi impossible à obtenir. Dans ce domaine qui exige une veille constante et rapprochée, l’inconvénient est, indéniablement, de taille. De son côté, l’or physique représente le type de placement le plus avantageux, avec zéro inconvénient ; la possibilité de « toucher » son or à tout moment, d’en acquérir partout en France, mais aussi de surveiller la progression de sa valeur 24h/24. Le choix est, là encore, vite fait.
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