Les incertitudes européennes et américaines ne freinent pas l’or

Dure période pour l’Europe, les Etats-Unis et leurs devises respectives. Avec la crise grecque et le précipice fiscal américain, les temps sont aux craintes grandissantes et surtout bien justifiées. Il faut tout de même admettre que l’euro a pu sortir partiellement la tête de l’eau grâce notamment à l’article publié vendredi dernier par le journal allemand Bild. D’après le fameux article, des sources gouvernementales allemandes auraient confirmé que la Grèce était sur le point de bénéficier d’une aide financière conséquente atteignant un total, versé en une fois, de 44 milliards d’euros. Mais, apparemment, la nouvelle ne résout pour autant pas la crise d’endettement grecque qui continue à donner des sueurs froides aux responsables du Fonds Monétaire International et de l’Europe. Leur incertitude sur les mesures à adopter les aura, en tout cas, poussé à remettre au mardi 20 novembre, l’annonce de leur décision relative à l’attribution de la tranche d’aide de 31.5 milliards d’euros. De son côté, le dollar souffre également des péripéties causées par la menace du précipice fiscal au point que beaucoup redoutent même de voir plonger l’économie américaine dans l’enfer de la récession. En attendant, parlement et administration Obama peinent toujours visiblement à outrepasser leurs conflits pour trouver un compromis qui satisfasse toutes les parties impliquées. Dans ce climat mondial des plus tendus, l’or garde une cadence assez sereine et campe solidement sur ses positions haussières qui se sont finalement stabilisées entre les 1 715 et les 1 720 dollars l’once. N’est pas valeur refuge qui veut !

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