Les inquiétudes européennes hissent l’or vers de nouveaux sommets
Certes ; la conjoncture mondiale dans son ensemble est assez instable, mais il faut avouer que le climat en Europe est, pour le moins, particulièrement tendu. Grèce et Espagne peinent désormais considérablement à dédramatiser les signes alarmants de leurs situations budgétaires. Une impuissance qui pousse automatiquement les investisseurs vers la valeur à laquelle ils accordent une inconditionnelle confiance ; l’or. Vers la fin de la semaine dernière, la tension était à son comble, alors que l’Espagne hésitait à accepter le dernier recours offert par ses partenaires régionaux, lançant ainsi toute une opération de rachat d’actifs par l’intermédiaire de la Banque Centrale Européenne. En Grèce, le chef de l’opposition nationale a annoncé que son parti s’opposerait à l’opération visant à réduire les déficits imposés par les bailleurs de fonds. Une déclaration qui vient aggraver les incertitudes grandissantes quant à l’aptitude du gouvernement à mener à bien cette même opération. Dans un tel climat d’inquiétude et d’incertitude, tous les regards semblent se tourner naturellement vers la relique barbare que les principaux analystes prévoient de voir finir l’année aux alentours de 1.780 dollars l’once, avec un nouveau record historique de 1.890 dollars atteint probablement vers le milieu de l’année prochaine (2013). L’or reste donc sur le devant de la scène économique mondiale, jouant inlassablement son rôle de bouclier contre les crises mondiales en tous genres.
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