Regard bref sur un troisième trimestre brillant !
Depuis le début de l’année et jusqu’à fin septembre, l’once d’or libellée en dollar américain a enregistré une progression dépassant les 16% dont 2/3 réalisés au troisième trimestre. Par rapport au second trimestre, la progression a été de 2.6%. La performance du métal jaune a bien évidemment eu des répercussions sur la plupart des devises : en euros l’once a gagné 17.1% depuis le début de l’année, en livre sterling 11.6%, en Yen 17.3%, en Yuan 15.8% et en Roupie 15.2% de progression. En se basant sur les cours de fin de période, la progression du métal jaune affiche une valeur comprise entre 5% et 11.1% selon la devise. Cependant, en prenant comme base de calcul les cours moyens, cette dernière oscille entre 0.7% et 5.2%. Par conséquent, la différence entre ces deux mesures n’est autre que l’expression de la forte hausse des cours du métal jaune à la fin du trimestre. Comme nous le démontre le graphique ci-dessous, la grande performance de l’or n’a commencé réellement qu’à partir de la dernière moitié du mois d’août. Les premières semaines du troisième trimestre ont été relativement calmes pour le métal jaune et les autres actifs. Pour les actions et les obligations, le ralentissement de la croissance économique et l’incertitude concernant l’avenir de la zone euro sont les principales causes de cette “contre performance”. L’annonce des politiques monétaires par les banques centrales s’est révélée être un réel catalyseur pour les prix du métal royal fin août et début septembre. Les achats par ces dernières de métal jaune ont également influencé l’évolution des cours. Les banques centrales de Russie, d’Ukraine et de Turquie ont ainsi consolidé leurs réserves en sachant que cette dernière a annoncé l’augmentation de 30% de ses réserves d’or juste avant le début du troisième trimestre.
Finalement, toutes ces performances traduisent bien l’argument avancé en 2011 par le cabinet londonien spécialisé dans les métaux précieux à savoir que l’or ” sera principalement soutenu par des taux d’intérêts toujours bas, le nombre limité d’actifs rémunérateurs, le niveau élevé des dettes publiques en Europe, aux Etats-Unis et au Japon, mais aussi l’impact de l’assouplissement monétaire américain sur le dollar”.
(Source: World Gold Council)
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