La nanotechnologie et l’or au service du dépistage du cancer et du VIH
Depuis les années 90, les professionnels du monde scientifique n’ont cessé de s’intéresser à la nouvelle science qu’est la nanotechnologie et pour cause, cette discipline ouvre de nombreuses et nouvelles possibilités dans plusieurs domaines tels que la santé, l’électronique, les matériaux ou la chimie. D’un autre côté, il y a l’or et ses ressources insoupçonnées, qui vont au delà de sa valeur en tant que métal précieux aussi bien sur le plan de la joaillerie que de l’investissement financier. A l’heure qu’il est, l’or est en passe de devenir la composante essentielle d’un test qui permet de dépister à l’oeil nu les premiers stades d’une maladie ou d’une infection, telles que le VIH ou le cancer de la prostate. Ici c’est la couleur de l’or qui entre en jeu. Longtemps avant ce test de dépistage, en 1857, Michael Farraday avait élucidé le mystère des couleurs de l’or qui s’ajustaient du rouge au bleu quand le métal était sous forme de nanoparticules. C’est ainsi que sous forme de nanoparticules, l’or peut virer de teinte et c’est cette caractéristique qui a fait que ce métal est devenu précieux également pour les scientifiques. En effet, le test qui sert à dépister le cancer et le VIH, consiste en un sérum contenant des nanoparticules d’or qui réagissent aux marqueurs du virus en devenant bleues. Ce nouveau test à base de nanoparticules d’or réussit où les méthodes actuelles échouent, c’est à dire dépister les infections à un stade peu avancé. De plus, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce test est dix fois moins cher à fabriquer, ce qui est une aubaine pour les pays pauvres. Seul bémol, le test ne donne aucune information sur le nombre de marqueurs.
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