Les grands noms de l’or à la rescousse des droits de leurs consommateurs
C’est un fait ; de plus en plus de Français fréquentent souvent les agences spécialisées afin de vendre les bijoux de famille ou pour acheter de l’or. Avec la flambée des prix de l’or (en constante hausse depuis 12 ans), le nombre d’agences (ou officines) spécialisées a triplé durant les cinq dernières années, passant de 1.000 à plus de 3.000. Tout le monde souhaite profiter de ce filon d’or. Littéralement. C’est compréhensible ; une officine d’or peut accumuler un chiffre d’affaire annuel allant de 600.000 à 800.000 euros. En une poignée d’années, certains sont allés jusqu’à multiplier leur activité par quatre. Cet essor a toutefois de quoi pousser certains à intégrer un métier réputé « rentable » à tout prix, au détriment du professionnalisme basique, voire, constate-t-on, de l’éthique même. Du coup, pour éviter ce type de débordements, les plus grands négociants d’or et de bijoux d’occasion en France se sont récemment ligués afin de protéger les droits de leurs consommateurs. Cette mobilisation se traduit par la création d’une chambre syndicale destinée à mettre de l’ordre dans la profession. « N’importe qui peut ouvrir une officine sans avoir de formation particulière, ni de vérification du casier judiciaire », déclare un porte-parole. « Tant que nous n’étions pas nombreux, ce n’était pas trop important, mais avec la forte augmentation des acheteurs d’or, il faut que les règles soient les mêmes pour tout le monde. ». La solution ? Une «réglementation précise et compréhensible pour protéger les consommateurs des aventuriers de toute sorte», et surtout la mise à jour et la reconstruction d’une réglementation bien trop obsolète et dépassée par les dispositions et conditions modernes.
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