L’économie américaine au service de l’or
C’est à croire que le feuilleton de la planète économique au pays de l’Oncle Sam ne sert qu’à booster le métal jaune dans son incessante ascension vers les sommets et records en tous genres, en dépit des efforts évidents du gouvernement américain pour perturber cet état de grâce. En ce moment, par exemple, entre les chiffres du chômage et les nouvelles mesures de la politique monétaire de la FED, c’est à qui bousculera le mieux le cours persistant de la hausse du marché aurifère. Certes, souligne Anne-Laure Tremblay analyste de BNP « à plus long terme, la direction du prix du métal jaune dépendra grandement de l’environnement économique et en particulier de la situation du marché de l’emploi américain ». Et il faut bien avouer que les investisseurs semblaient effectivement à l’affût des nouvelles, à ce niveau là puisque, il y a une dizaine de jours, suite à l’annonce d’une très étonnante baisse, durant le mois de septembre, du taux de chômage aux États-Unis (atteignant même son plus bas niveau depuis le mois de janvier 2009), le prix de l’once d’or a immédiatement chuté de 20 dollars en l’espace de quelques minutes… juste avant de repartir aussitôt ver la hausse, regagnant ainsi tout le terrain cédé, en à peine une demi-heure ! Les observateurs et analystes les plus blasés en étaient restés sans voix… De plus, n’oublions pas que « la confirmation mi-septembre d’une nouvelle phase d’assouplissement monétaire par la Réserve fédérale américaine (Fed), avec des rachats d’actifs sans limite dans le temps, est résolument positive pour le cours de l’or», nous rappelle encore Mme Tremblay.
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