Or et devises – La crise booste l’once (euro)

Mario Rajoy, l’annonçait récemment ; de nouvelles réformes budgétaires et économiques sont prévues dès le début de l’année 2013. Le premier ministre espagnol laisse libre cours aux spéculations sur la nature et l’ampleur d’un potentiel plan de sauvetage. Sans compter que, selon Saxo Banque, l’Espagne est en passe de devenir le quatrième pays de l’UE à bénéficier d’une aide globale. Si tel est le cas, La Banque Centrale Européenne appliquera très probablement son programme de rachats d’obligations souveraines, présenté en septembre et dont la possibilité de mise en œuvre dépend essentiellement de l’adhésion de l’Etat concerné au Mécanisme européen de stabilité (MES). Toujours est-il que, comme c’est le cas pour la FED, si ce processus est lancé, il en résultera automatiquement une dégradation de son bilan et, par conséquence directe, l’affaiblissement de l’euro. Dans son sempiternel duel avec les devises, le métal jaune semble donc sur le point de gagner une nouvelle manche. N’oublions pas que l’or affiche (en $) un excellent bilan depuis quelques semaines, avec, pour résultat de son troisième trimestre 2012, une hausse globale de +11%, soit plus forte progression trimestrielle depuis le deuxième trimestre 2011. Notez enfin que le bureau d’études Dexia AM souligne que les attentes de consensus de Bloomberg pour l’année 2013 annoncent, pour la relique barbare, un prix avoisinant les 2050 dollar l’once.

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