Le trésor caché des banques centrales
L’or est une valeur refuge dont la valeur ne cesse d’augmenter en tant de crise. Les banques centrales des pays en sont conscientes et ne cessent d’accumuler de l’or. Même face aux plus réticents, on ne peut nier la suprématie de l’or en comparaison aux autres monnaies en tant que monnaie internationale d’échange. L’or de nouveau, objet de convoitise On le pensait fini ce temps où l’or régnait en maître en temps que valeur refuge. Pourtant les banques centrales nous le prouvent encore une fois. Depuis le début des crises financières, les banques centrales européennes ne cessent d’accumuler de l’or dans leurs réserves. Le constat est également identique dans les pays émergents. Ainsi, ils peuvent constituer des réserves de change autre que le dollar et l’euro. Ces réserves ne cessent d’augmenter. Imaginez que la Russie, après avoir acquis 15,5 tonnes d’or au mois de mai dernier, a battu son record de 1993 (données du Fonds monétaire international, le FMI) et la banque Centrale de Moscou détient presque deux fois plus de lingots qu’il y a cinq ans. A quoi servent de telles réserves ? C’est la question que l’on est en droit de se poser. La fin des accords de Bretton Woods, en1973 avait mis fin au règne de l’étalon-or et de sa suprématie. Alors, quel est l’intérêt de revenir à ce métal précieux s’il n’a plus de valeur d’échange ? Et bien il semble bien, que même s’il a perdu sa valeur d’échange, l’or reste la monnaie d’échange dans laquelle nous avons le plus confiance. C’est un moyen de paiement international accepté en toutes circonstances et notamment en temps de crise.
Retour