Les banques centrales font du mal à l’or
Cette semaine, pas de nouvelles mesures des banques centrales américaines et européennes pour remédier à la crise économique et financière qui s’installe. Résultat : la déception aura pesé très lourd sur le métal précieux et le moral des investisseurs n’était pas au beau fixe. Pourtant, la semaine commençait plutôt bien. Le prix de l’or se portait bien, emporté par l’optimisme des investisseurs qui attendaient de la Réserve fédérale américaine (Fed) mercredi puis la Banque Centrale Européenne (BCE) jeudi, de nouvelles mesures incitatives pour améliorer la situation économique. Ni la Fed ni la BCE n’auront trouvé de solutions, ni proposé une solution d’assouplissement monétaire. Cela aurait toutefois pu permettre, selon les avis d’experts, de relancer l’économie et d’inciter à l’investissement dans les matières premières. Le résultat est là : après 6 séances consécutives à dépasser les 1.600 dollars l’once, le cours de l’or est tombé sous 1.590 dollars jeudi. L’or, valeur refuge par excellence, n’a pas profité cette fois-ci des incertitudes dans la zone euro. C’est assez paradoxal, car la crise devrait pousser les investisseurs à lever des liquidités. Cependant, les choses semblent s’améliorer, car sur le London Bullion Market, l’once d’or a terminé vendredi à 1602 dollars au fixing du soir.
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